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Table ronde du patrimoine : protection des biens culturels en zones de conflits

Dernière mise à jour : 6 mai

L’année 2024 s’est achevée avec notre première édition des Tables rondes du patrimoine, consacrée aux défis liés à la préservation du patrimoine en péril. Un thème qui prend une résonance particulière à l'heure actuelle, compte tenu des menaces croissantes de destructions et de pillages qui frappent les sites culturels dans des zones sensibles. Il a été question, lors de cet évènement, d'examiner, à partir des antécédents et des exemples récents, les rôles et responsabilités des acteurs impliqués, ainsi que les enjeux matériels et immatériels liés à la protection du patrimoine. Les discussions ont également porté sur les défis liés à la restauration, à la restitution de ces biens, et aux solutions possibles pour surmonter les potentiels obstacles.


Nous avons réuni pour l’occasion trois intervenants aux parcours professionnels différents, mais liés par une même préoccupation : la sauvegarde des biens culturels.


  • Isabelle Anatole-Gabriel, maîtresse de conférences en histoire du patrimoine international et ancienne cheffe de la région Europe & Amérique du Nord à l'UNESCO


  • Morgan Belzic, archéologue spécialisé dans la Cyrénaïque, engagé dans la lutte contre le pillage et le trafic de biens archéologiques, et membre de la mission archéologique française en Libye


  • Le lieutenant Charlélie Berthaut, chargé de mission à la Délégation au patrimoine de l’armée de Terre (DELPAT)



De cet échange ont émergé deux axes majeurs de réflexion : les destructions occasionnées et les pillages. À travers un dialogue dynamique et constructif entre les intervenants, les modératrices de la conférence et le public, nous avons exploré les cadres juridiques existants ainsi que le rôle des différents acteurs impliqués dans la sauvegarde du patrimoine en zone de conflit.


En remontant aux origines du droit international de la sauvegarde du patrimoine culturel, notamment avec la Convention de La Haye de 1954, les discussions ont mis en lumière l’évolution des mécanismes politiques, juridiques et sectoriels qui se sont succédé jusqu'à aujourd’hui pour renforcer la protection du patrimoine en péril. Toutefois, malgré l’implication de nombreuses organisations dans cette lutte, des obstacles demeurent, qu’ils soient logistiques, administratifs ou sécuritaires.


Si le bilan reste mitigé, l’utilisation des technologies numériques, en particulier les bases de données pour la traçabilité des biens culturels et les reconstitutions virtuelles, ouvre de nouvelles perspectives. Ces avancées technologiques offrent des solutions prometteuses pour améliorer la prévention, l’intervention sur le terrain ainsi que la récupération du patrimoine menacé.


Enfin, nos intervenants ont rappelé que, malgré l’importance symbolique et culturelle du patrimoine, la préservation de la vie humaine doit toujours, dans ces circonstances, rester la priorité absolue.




 
 
 

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